acques Poulin a une place à part — non loin de GabrielleRoy ou de Réjean Ducharme — dans le roman québécois contem-porain. Pas bavard, peu prolifique (six livres depuis 1967), Poulinn'encombre pas l'institution littéraire de son personnage, de sesinterventions publiques. Il y est présent par quelques prix, parl'attention de certains critiques1, par la fidélité de ses lecteursdepuisyzmm;; (1969) et surtout les Grandes Marées (1978). «Parjni lesécrivains qui comptent, dans le Québec d'aujourd'hui, JacquesPoulin est probablement celui sur lequel on a écrit le moinsd'articles, d'études, de thèses», notait Gilles Marcotte2 il y aquelques années.