Dans LE SANG, essence de la vie, l’auteur à succès Lawrence Hill propose un examen audacieux de l’histoire scientifique et sociale du sang et des multiples façons dont il nous unit et nous divise.

Nos connaissances sur le sang ont évolué au cours des siècles. La médecine a fait des progrès immenses dans ce domaine depuis les premières transfusions sanguines qui datent de l’époque de la Première Guerre mondiale. Nous savons que le sang circule dans les artères et les veines de tous les êtres humains et y remplit les mêmes fonctions, mais les perceptions que nous avons de ce fluide vital continuent de nous diviser.

Le concept erroné d’une « différence dans la nature du sang humain » a défini et séparé les hommes selon la couleur, la classe et la nation. Le concept de « sang pur » a engendré des génocides et des nettoyages ethniques ; il a aussi établi des règles qui définissent l’appartenance à une famille ou à un groupe culturel, le droit à la citoyenneté, l’accès ou non à certains privilèges, la pauvreté en héritage ou le pouvoir de gouverner des masses ; il dicte aussi les critères de l’honnêteté ou de la tricherie dans les sports.

LE SANG, essence de la vie est un livre fascinant qui montre combien le sang demeure, dans notre culture, un déterminant puissant et tenace de l’identité et de la xénophobie. Bien documenté, cet essai propose une réflexion éclairée sur le sang comme marqueur historique et contemporain et pose des jalons pour la construction d’une véritable solidarité entre les humains, tous frères de sang.